Le gouvernement veut impliquer davantage les Togolais de l’Extérieur dans le processus du développement leur pays. C’est dans ce sens que le ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Régionale et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey a lancé lundi à Lomé le « Guichet Diaspora et du programme d’actions pour le renforcement des contributions de la diaspora togolaise au Plan Togo 2025 ». A travers cette initiative, le gouvernement entend mettre à la disposition des Togolais de l’Extérieur une plateforme flexible et inclusive capable de répondre à leurs demandes et attentes et d’accompagner la mise en œuvre du programme d’actions pour le renforcement des contributions de la diaspora au Plan Togo 2025. Le « Guichet Diaspora et du programme d’actions pour le renforcement des contributions de la diaspora togolaise au Plan Togo 2025 » fait suite à plusieurs initiatives institutionnelles et stratégiques du gouvernement en faveur de la diaspora togolaise depuis 2005. Il s’agit de la création de la Direction des Togolais de l’Extérieur (DTE) par décret en 2005, la création la même année du Haut-commissariat aux rapatriés et à l’action humanitaire (HCRAH), l’élaboration et la mise en œuvre du programme Diaspora portante notamment sur le recours aux compétences de la diaspora (2010-2014), la création en 2014 du comité interministériel chargé de la coordination et du suivi des activités de migration et développement, la mise en place d’une cellule diaspora chargée d’accompagner les Togolais de l’extérieur porteurs de projets dans leur mise en œuvre. On note également la désignation depuis 2015 des points focaux chargés de la diaspora dans les missions diplomatiques et consulaires du Togo, des tournées de rencontre avec la diaspora en 2013 et 2014, l’organisation des grandes assises de la diaspora en 2014 à Lomé, l’exemption de visa pour les Togolais de l’extérieur détenteurs d’une double nationalité, l’organisation des éditions de la semaine des « Réussites Diaspora » en 2016 et 2019, le lancement de la feuille de route du Gouvernement pour les Togolais de l’extérieur, l’élection des 77 Délégués pays suivie de l’installation officielle du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) et l’adoption de la loi sur le vote de la diaspora en 2019. C’est un organe technique d’appui du HCTE qui élabore des mesures et des stratégies en vue d’inciter et d’encourager les togolais résidant à l’étranger à réaliser des projets au Togo, à attirer des investissements vers notre pays et ainsi participer au développement économique, social et culturel du Togo et promouvoir son rayonnement dans le monde. Il est chargé d’inciter l’épargne des Togolais de l’Extérieur aux fins d’investissement au Togo, de favoriser l’émergence de groupes d’investisseurs au sein de la communauté togolaise de l’étranger, de mobiliser des investisseurs et autres partenaires internationaux. Procédant au lancement, le ministre en charge des Togolais de l’Extérieur a rappelé l’importance de l’implication plus adéquate des Togolais de l’Extérieur dans le processus du développement conformément à la vision de la Feuille de Route du gouvernement en faveur de la diaspora togolaise présentée le 1er avril 2019. Robert Dussey a de même invité les membres de la diaspora togolaise à s’approprier le Guichet Diaspora et d’en faire un véritable outil collectif de promotion de leurs projets et investissements au Togo. Prof Dussey a ensuite relevé que l’évolution des transferts financiers représentent près de 8% du PIB et estimés à 451 millions de dollars US en 2018, 458 millions de dollars US en 2019 et 441 millions de dollars US en 2020. Par ailleurs, il a mentionné l’impact de la pandémie de la Covid-19 qui pèse sur la mise en œuvre des projets prévus par le gouvernement en faveur de la diaspora. « Afin de relever le défi de la mobilisation des ressources et atouts des Togolais de l’Extérieur malgré cette crise sanitaire mondiale affectant les diasporas africaines, les intervenants, après un rappel des multiples initiatives en faveur de la diaspora togolaise ont présenté le Guichet Diaspora et le programme d’actions pour le renforcement des contributions des Togolais de l’Extérieur au Plan Togo 2025 ainsi que les différentes approches de contributions de la diaspora togolaise au développement des communes du Togo », a déclaré Prof Dussey. Plusieurs initiatives sont annoncées pour l’avenir. Pour l’année 2021, deux projets phares du plan d’actions notamment le recensement des Togolais de l’Extérieur et le répertoire des entrepreneurs et des investisseurs issus de la diaspora seront mis en œuvre. Au titre des années 2022 et 2023, le programme d’actions vise à mettre en œuvre divers projets dont la plateforme de placement des Togolais de l’Extérieur dans les structures publiques nationales et internationales et dans les multinationales, les outils de suivi des contributions et de facilitation des projets et des investissements de la diaspora au Togo, (l’Observatoire de la Diaspora Togolaise, le Guide des facilitations aux projets des Togolais de l’Extérieur au service du développement, le Guide des Dispositifs d’appui et d’accès aux financements). On apprend qu’un Incubateur dédié à la diaspora togolaise, une plateforme d’appui aux partenariats portés par la diaspora togolaise dans le cadre de la coopération décentralisée avec les communes togolaises et d’autres programmes internationaux ainsi que la préparation de la création du Fonds d’Investissement des Togolais de l’Extérieur (FITEX) seront aussi traduits dans les faits.
La Diaspora est un partenaire au développement
DiploMag, le magazine du ministère des Affaires étrangères, vient de paraître. Une large place est consacrée au Forum de la Diaspora qui aura lieu fin novembre à Lomé ; une première. Près d’un million et demi de Togolais vivent à l’étranger. Pour les autorités, la Diaspora doit devenir un véritable partenaire au développement. Le magazine consacre également un dossier à la récente élection des délégués au Haut Conseil des Togolais de l’extérieur (HCTE).
Les 77 délégués Pays du HCTE officiellement connus
Ce mercredi 11 septembre 2019, la commission électorale indépendante du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur a proclamé officiellement les résultats issus du vote en ligne des 77 délégués pays. HCTE – Résultat des 77 Délégués
Un accord pour préparer l’avenir
Les 79 pays membres des ACP ont entamé de laborieuses négociations avec l’Union européenne afin de renouveler l’accord de Cotonou. Un accord qui se veut plus large, adapté aux spécificités régionales et surtout plus équilibré. Tout devra être bouclé au plus tard en 2020 et peut être cette année. Tout dépend de l’avancement des discussions. Les pays ACP ont confié au ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, le redoutable privilège de prendre la direction des négociations. Diplomag, le magazine publié par le ministère des Affaires étrangères, détaille les contours du futur accord ‘Il n’est pas en notre pouvoir de prévoir l’avenir, mais nous pouvons le préparer’, écrit Robert Dussey dans son éditorial.
Le Togo, partie prenante d’une Afrique nouvelle
Tribune du Président Faure Gnassingbé dans l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique Une déclinaison claire de la vision de développement du Togo Le Togo nourrit d’importantes et concrètes ambitions exprimées dans son Plan national de développement (PND) pour la période 2018-2022. Dans une tribune signée dans le numéro 3007 de l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, le Président Faure Essozimna Gnassingbé expose la problématique du développement en Afrique et dans le monde, fixe les objectifs du PND et indique les mécanismes envisagés pour sa réussite. Le Président togolais est ferme et rassurant : « Le Togo n’a aucune raison de craindre pour son avenir. Nous sommes prêts à y faire face, dès maintenant ». Lisez l’intégralité de la tribune ci-après : Extrait du Tribune dans Jeune Afrique
Nouvelle impulsion aux relations entre l’Inde et l’Afrique
Le 3e sommet Inde-Afrique s’est achevé jeudi soir à New Delhi. Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a accueilli 41 chefs d’Etat africains et de nombreux ministres des Affaires étrangères dont Robert Dussey qui représentait le président togolais. Pendant trois jours les participants ont cherché à redéfinir ensemble leurs rapports stratégiques de demain, notamment au niveau économique, pour établir un partenariat durable qui leur soit mutuellement bénéfique. Narendra Modi poussé par son armée et ses entrepreneurs se positionne en ami de l’Afrique. Il a annoncé l’octroi de nouveaux prêts de 10 milliards de dollars sur 5 ans, soit le doublement des crédits par rapport au dernier sommet en 2011. Parallèlement, le montant de dons est tombé de 1,2 milliards à 600 millions de dollars. La partie du discours du Premier ministre indien consacrée au doublement des bourses, qui passent de 25.000 à 50.000 pour les cinq ans à venir, a été particulièrement applaudie. C’est une des conséquences concrètes du sommet qui sera suivie avec intérêt par les étudiants africains. En outre, M. Modi a promis un pacte gagnant-gagnant : 500 millions d’euros d’aide en cinq ans pour renforcer, notamment, le réseau d’enseignement et de consultations médicales à distance, reliant des universités et hôpitaux indiens à ceux de 48 pays africains grâce à un réseau satellite. Le sommet a par ailleurs adopté une Déclaration politique et un document cadre de coopération stratégique. Ces documents précisent la philosophie de partenariat mutuellement bénéfique sur laquelle l’Inde souhaite fonder son engagement en Afrique. Enfin, l’Inde et l’Afrique ont profité de ce sommet pour annoncer leur désir de lutter ensemble contre le réchauffement climatique.
Le Togo et l’Inde souhaitent resserrer leurs liens
Robert Dussey, le ministre des Affaires étrangères, s’est entretenu mercredi à New Delhi avec son homologue indien, Sushma Swaraj, en marge du 3e sommet Inde-Afrique. La coopération entre Lomé et Delhi s’est développée ces dernières années. Les différents projets financés par l’Exim Bank (agriculture, énergie) dépassent les 100 millions de dollars. Les discussions ont notamment porté sur les questions sécuritaires en Afrique et la lutte contre le terrorisme. A cet égard, M. Dussey a indiqué à son interlocuteur que son pays, en coopération avec l’Union africaine, se préparait à organiser une conférence sur la sécurité maritime à laquelle l’Inde est conviée. La chef de la diplomatie indienne s’est félicité de la qualité des échanges et a souhaité un raffermissement de la coopération bilatérale. ‘L’ambition de l’Inde est de parvenir à un développement partagé avec le Togo et avec l’Afrique. Nous allons tout mettre en œuvre pour y parvenir et le sommet qui s’ouvre jeudi en est l’illustration’, a déclaré Mme. Swaraj. Il a par ailleurs été convenu que le président Faure Gnassingbé effectuerait une visite officielle à New Delhi courant 2016. Si Delhi n’est pas encore perçue, sauf exceptions, comme un acteur majeur sur le continent africain, ses échanges avec lui se développent pourtant de façon quasi exponentielle, passant de 3 milliards de dollars en 2000 à … 70 milliards en 2014. Encore loin derrière, bien sûr, de la Chine dont le commerce avec l’Afrique frôle les 200 milliards de dollars, soit plus que le PIB des 30 plus petites économies africaines. Le ralentissement de la croissance chinoise, pourtant, devient sensible, occasionnant des annulations d’investissements ou de contrats. C’est dire que l’Inde apparaît, pour les dirigeants africains, comme une alternative à ne pas négliger. Ses 8 % de croissance annuelle alimentent une très forte demande de matières premières présentes sur leur sol. Malgré sa taille, elle doit importer l’essentiel de son pétrole et souhaiterait que l’Angola et le Nigéria l’aident à réduire sa dépendance à l’égard du monde arabe. L’enjeu est aussi politique pour une Inde dont le nouveau pouvoir cherche à s’affirmer sur la scène internationale. Visant à terme un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations-Unies (Pékin a le sien), Delhi n’ignore pas, comme bien d’autres avant elle, que le continent africain représente, dans son assemblée générale, plus d’une cinquantaine de voix. L’Inde quitte son profil relativement bas dans la région et devient un protagoniste du continent africain avec lequel il faut compter.
Promouvoir ensemble le développement
Le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, participera mardi à New Delhi à la conférence ministérielle en prélude au 3e sommet Inde-Afrique prévu le 29 octobre. Cette conférence illustre le partenariat étroit entre l’Inde et l’Afrique et le combat commun contre le colonialisme, expliquent les responsables du ministère des Relations extérieures. L’objectif est de lutter ensemble contre la pauvreté, la famine et de promouvoir le développement. New Delhi entend renforcer sa coopération sur la base de l’égalité et du respect mutuel. Une relation bilatérale forte adossée à des liens étroits avec les organisations régionales comme la Cédéao. L’Inde est déjà très présente en Afrique et au Togo où elle finance des projets énergétiques et agricoles via l’Exim Bank.
L’Inde met le turbo
Organisé chaque année par la Chambre de commerce et d’industrie indo-africaine, le forum « I for Afrika » vient de s’achever à Ahmedabad (Inde). Il s’est tenu quelques semaines après le sommet Inde-Afrique auquel avait participé Robert Dussey, le chef de la diplomatie togolaise. A Ahmedabad, on est davantage dans le quotidien des échanges. Le forum est une plate-forme de réseautage permettant de développer un courant d’échanges, de monter des projets, d’obtenir des financements. « I for Afrika » tente de répondre aux besoins du secteur privé indien : comment l’Inde peut être un bon partenaire pour l’Afrique et comment promouvoir et renforcer les relations commerciales avec le continent L’édition 2015 a rassemblé des représentants de groupes actifs dans les secteurs de l’agriculture, de la construction, de l’énergie, de l’éducation, des technologies, de la santé et de l’hôtellerie, notamment. Côté africain, on notait la présence de délégués venus d’une quarantaine de pays. Le Togo avait un stand animé par Kanyi Galley Logosu-Teko, le nouveau Chargé d’Affaires à New-Delhi. Lors d’une séance plénière, le diplomate a présenté les atouts économiques de son pays vantant en particulier sa situation géographique qui en fait un hub commercial en Afrique de l’Ouest.
Sommet Inde-Afrique
Robert Dussey, le ministre des Affaires étrangères, représente le chef de l’Etat au 3e sommet Inde-Afrique qui s’est ouvert jeudi à New Delhi. Cette conférence illustre la volonté des dirigeants indiens de développer un partenariat étroit avec l’Afrique. New Delhi entend renforcer sa coopération sur la base de l’égalité et du respect mutuel. Une relation bilatérale forte adossée à des liens étroits avec les organisations régionales comme la Cédéao. L’Inde est déjà très présente en Afrique et au Togo où elle finance des projets énergétiques et agricoles via l’Exim Bank. Sur le plan éducation, le gouvernement indien va financer un centre d’apprentissage à l’Anglais au sein de l’Université de Lomé, destiné aux cadres de l’administration togolaise. Le président Faure Gnassingbé effectuera une visite officielle à Delhi l’année prochaine. Le Premier ministre indien, Narendra Modi a affirmé que le troisième Sommet Inde-Afrique est d’une importance capitale, car il vise à montrer l’Inde comme étant un partenaire fiable pour de nombreux pays africains. ‘Nous espérons bâtir un partenariat plus efficace, fondé sur un échange fructueux et le renforcement des capacités, l’appui de l’infrastructure et le partage des technologies», a indiqué le premier ministre indien, précisant que « le partenariat économique entre l’Inde et l’Afrique va au-delà du commerce et de l’investissement et se prolonge jusqu’au transfert de technologie, au partage des connaissances et au renforcement des capacités’. ‘Nos domaines d’intérêt, a-t-il ajouté, seront toujours axés sur le développement des ressources humaines, le renforcement des institutions, l’infrastructure, l’énergie propre, l’agriculture, la santé, l’éducation, le développement des compétences et le développement durable de l’économie bleue’. A la clôture du sommet, une résolution dite ‘déclaration de New Delhi’, définira la nouvelle orientation des relations entre l’Afrique et l’Inde.